La vie culturelle redémarre en France et le bout du tunnel de la pandémie nous amène directement à La Bourse du Commerce. Ce lieu historique, oublié des parisiens, rentre désormais dans le 21ème  siècle et ouvre ses portes au public le 22 mai. Demain…
C’est l’une des ouvertures les plus attendues de l’année.
François Pinault,  un important collectionneur français d’art contemporain, réalise finalement le rêve de faire son troisième musée à Paris. Il partage avec le public une collection de plus de 10 000 œuvres, résultat de 40 ans d’investissement, avec un intérêt particulier pour les artistes des années 1960 à nos jours.  La belle coupole de la Bourse du Commerce abrite désormais la brillante première exposition qui s’articule autour de la figure humaine . Mais le première art qui attire notre attention c’est l’art de l’architecture de Tadao Andō.


Un cylindre en béton recrée une relation avec le bâtiment historique en devenant un espace magique de circulation qui nous amène aux  salles d ‘expositions où l’on découvre le travail de trente-six artistes sur près de 200 œuvres. Un escalier s’enroule pour nous conduire dans les étages supérieurs,  où l’on peut également voir un ensemble important de photographies contemporaines.
Découvrez nos photos prises lors de la visite en avant-première.

 

Saint Louis, Blanche de Castille, Philippe le Bel, Catherine de Médicis sont des personnages historiques liés à ce  lieu au fil du temps. Critiqué par Victor Hugo qui détestait son toit dit belliqueux en forme de casque de guerre, l’architecture du bâtiment n’a laissé personne indifférent. Même Thomas Jefferson, alors ambassadeur des États-Unis à Paris, était fasciné par le lieu.  Toujours présent dans différents moments historiques, la  Bourse est devenue aussi l’un des sites de l’exposition universelle de 1889, puis la Bourse du commerce, avant d’abriter des bureaux de la Chambre de commerce.

Les travaux ont pris plus de temps que prévu, mais les voici terminés. Ce projet culturel construit dans la volonté de partager une passion sera dans les années à venir disponible au plus grand nombre.
L’imprévisible devient évident et Paris renforce ainsi sa place unique dans la scène artistique internationale. François Pinault, locataire prestigieux  de la Ville de Paris, restera encore longtemps une figure incontournable de l’art contemporain, au moins dans les cinquante prochaines années.