La participation d’IANDÉ à cette première édition du Festival Diafragma sonne comme un cri de conscience. On peut fermer les yeux sur les statistiques, les probabilités et les pronostics, mais il est impossible d’ignorer l’écriture photographique des catastrophes contemporaines. L’expropriation sans fin du territoire, qu’elle soit de l’homme par l’homme ou l’expropriation d’un paysage, finit par transformer nos richesses naturelles en notre plus grande pauvreté.

Dans le travail des sept photographes proposé ici, nous cherchons l’urgence de réinventer une autre manière d’exister sur cette terre. Felipe Fittipaldi, Isis Medeiros, José Diniz, Júlia Pontés, Mateus Gomes, Moara Tupinambá et Paula Pedrosa nous montrent des récits de rupture, de domination, de solitude et de résistance. Leurs regard sur le territoire et son occupation évoque une immense volonté de survivre. Ici, la photographie remplit également son rôle du maintien de la mémoire. Car sans mémoire, il n’y a que la répétition aveugle d’histoires d’impuissances. Ce que nous voulons, à travers cette exposition, c’est inspirer l’envie de renouer avec cette terre unique, mère de notre ascendance.
L’organisation de l’exposition est assurée par Glaucia Nogueira, fondatrice d’IANDÉ, et Ioana Mello, collaboratrice de l’association.

L’Association Culturelle IANDÉ  soutient, valorise et promeut la présence de la photographie brésilienne en Europe. Nous voulons dialoguer, multiplier les points de vue, les interprétations et ainsi contribuer, à travers l’image, à un débat démocratique sur les grands enjeux actuels.