Andrea Eichenberger est née en 1976 à Florianópolis, dans le sud du Brésil. Après des études d’arts, elle se consacre à un doctorat en anthropologie visuelle réalisé entre le Brésil et la France. L’expérience de la rencontre est au cœur de ses pratiques et recherches artistiques. C’est à partir des échanges avec l’autre que Andrea soulève des questions sur l’existence humaine et ses rapports au monde.

(in)Sécurité est une proposition située sur la passerelle reliant art et anthropologie, qui prend forme par le biais de la photographie, de la vidéo et de l’ethnographie. Il s’agit d’une recherche sur ce que pensent différents habitants de Florianópolis, ville natale de la photographe, sur les expériences liées aux éléments de sécurité dans l’espace urbain, public et privé. Comment vivent-ils ces expériences ? Quels sentiments et pratiques ont investi leur vie avec la présence de plus en plus systématique de ces éléments ? L’étude contemple plusieurs types de données, images et témoignages, qui documentent, pointent, posent des questions, prennent en compte les subjectivités, tout en privilégiant les comparaisons entre les différents contextes et expériences relatées par les habitants de cette ville.

Ce projet a été réalisé en partenariat avec l’anthropologue Marta Magda Antunes Machado.

Andrea ouvre sa nouvelle exposition individuelle en novembre 2020.

La « Petite Encyclopédie Sociopolitique Illustrée du Brésil Contemporain. »est le nom de la  série  de Andrea Eichenberger exposée à Fictions Documentaires, Festival de photographie sociale à Carcassonne 2020. Cette recherche photographique, Initiée en 2016, l’année de la destitution controverse de l’ancienne présidente Dilma Rousseff, et réalisée avec la collaboration de chercheurs de différents domaines, proposant ainsi de multiples regards sur la crise politique et sociale au Brésil des dernières années. Andrea travaille la photographie en utilisant toutes ses connaissances en anthropologie.